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DEUILS



Une amie thérapeute vient de m'envoyer un texte sur les fameuses 5 étapes du deuil selon Elisabeth Kübler Ross. (je vous joins le fichier plus bas).
Ces étapes ne concernent pas seulement la perte d’un être cher, elles scandent tout processus de détachement qu’il concerne un être, une situation, une façon de penser etc.. et il me semble que c’est tout à fait d’actualité.

Etapes du deuil
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L’actualité médiatique de la semaine a été marquée par la mise en place progressive d’un déconfinement lui-même très progressif. Mais déjà, avec l’urgence mise sur la nécessité de la relance économique, nous voyons poindre le désir que tout redevienne « comme avant ». A plusieurs reprises, le désir de retrouver « le bonheur d’avant » a été exprimé dans les médias. Mais ce « bonheur d’avant » était-il vraiment partagé par tous ? Nous savons que quelques-uns possèdent plus de la moitié de la richesse planétaire alors que toute une partie de l’humanité meurt de faim : souhaitons-nous vraiment le retour de la situation d’avant ?

Lors de la dernière crise financière, les banques ont été renflouées, et tout est revenu comme avant et même encore plus fort qu’avant avec un accroissement du fossé entre les riches et les pauvres. La dilapidation des « biens communs » planétaires s’est encore aggravée et nous avons accru la destruction du « vivant ». Est-ce que c’est ca que nous voulons ? Continuer à faire comme si de rien n’était et foncer dans le mur ?

Il semble que le défi est de lâcher le matérialisme avec son désir exacerbé pour les biens matériels, au profit de valeurs de partage, d’humanisme, d’entraide etc. L’abandon des vieux schémas matérialistes est absolument nécessaire pour construire un monde de justes relations....mais pour aller vers le nouveau, il y a sans doute un travail de deuil à faire et des pertes à consentir.


Au vu des phases identifiées par Kübler Ross nous (l’humanité) avons vécu la phase 1, le choc de l’annonce avec les réactions suivant la sensibilité de chacun soit dans l’hyperactivité, soit dans la dépression. Le risque serait d’entrer maintenant collectivement dans le déni et donc d’interrompre le processus de changement.



Et nous individuellement, que sommes-nous prêts à changer ou à abandonner, dans notre façon d’être et/ou dans notre façon de penser le monde et de penser notre futur ?

Bonne semaine à vous. Avec mes pensées les plus chaleureuses.

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